Académie de Mâcon / Les Méditations poétiques

Les travaux au sein de l'Académie de Mâcon

Les Méditations poétiques

Pôle Lamartine

Communication d’Elisa Puntarello

Il y a désormais presque deux cent deux ans, le 11 mars 1820, une plaquette de vingt-quatre poèmes est publiée de façon anonyme chez l’éditeur Nicolle avec le titre inusuel et suggestif de Méditations poétiques. Une dizaine de jours plus tard, son auteur, âgé de vingt-neuf ans mais jusque-là inconnu dans le panorama littéraire, écrit à l’un de ses meilleurs amis, Aymon de Virieu, à qui il confie son étonnement face au « succès inouï et universel[1] » de l’œuvre. Les contemporains ont l’impression d’assister à une renaissance et à une révolution de la poésie. Le recueil est bientôt épuisé et les rééditions se succèdent, si bien qu’en 1823 les Méditations en sont déjà à leur dixième édition. Entretemps, Lamartine a signé avec le libraire Canel un contrat pour des Nouvelles Méditations poétiques, qui paraissent entre le 22 et le 25 septembre de cette même année 1823.

Plus que toute autre œuvre de Lamartine, qui pourtant a été un auteur très prolifique, aussi bien en prose qu’en poésie, ce premier recueil est resté gravé dans l’imaginaire collectif. Certains poèmes considérés comme particulièrement représentatifs de l’ensemble ne peuvent être absents des manuels scolaires et, en France comme à l’étranger, leur auteur est inlassablement présenté comme le père du romantisme français en poésie. Laissant un moment de côté cette dernière question qui est assez problématique, je voudrais m’arrêter sur les caractères de nouveauté des Méditations poétiques d’un point de vue littéraire et linguistique, pour expliquer comment elles purent produire un tel effet au moment de leur parution et, surtout, pourquoi elles continuent d’exercer leur fascination sur les lecteurs contemporains.

Je tiens à souligner que ce n’est par commodité et par souci de clarté que je séparerai maintenant de manière quelque peu factice le fond de la forme, sans oublier que les deux dimensions sont toujours étroitement liées et qu’elles se nourrissent – pour ainsi dire – l’une l’autre.

Considérons, en premier lieu, le titre du recueil : Méditations poétiques. Ce titre sonne comme une nouveauté aux oreilles des lecteurs de 1820. Lamartine vient en effet d’inventer un nouveau genre. Les caractères de ce nouveau genre sont décrits dans l’« Avertissement » de la première édition de l’œuvre, rédigé par Eugène Genoude, un ami de Lamartine, sous la supervision du poète. Les Méditations seraient

les épanchements tendres et mélancoliques des sentiments et des pensées d’une âme qui s’abandonne à ses vagues inspirations. Quelques-unes s’élèvent à des sujets d’une grande hauteur ; d’autres ne sont, pour ainsi dire, que des soupirs de l’âme[2].

Il s’agit donc d’une poésie qui allie les « sentiments » aux « pensées »  – l’inspiration lyrique à la profondeur philosophique. Il faut savoir que, de manière générale, le xviiie siècle avait décrété la supériorité de la prose sur la poésie en ce qui concerne les œuvres de réflexion. En effet, la prose était considérée comme le véhicule privilégié de la pensée philosophique et rationnelle. Qui plus est, l’attitude de néoclassicisme dogmatique qui s’affirme en particulier entre la fin du xviiie et le début du xixe siècles réduit la poésie au statut de délassement, de jeu savant. Les poètes en vogue dans cette période étalent leur maîtrise de la versification plus qu’ils ne fassent œuvre de penseurs. La poésie de Lamartine, en revanche, est une poésie qui pense. Ses réflexions se déploient non pas sous la forme d’un raisonnement logique et ordonné, mais plutôt suivant les impressions et les sensations éprouvées par le moi poétique.

Quel est l’objet de ces méditations ? Il s’agit d’objets très variés et, surtout, universels. Le passage du temps (ex. la différente perception du temps dont nous faisons l’expérience dans les moments de bonheur – évidemment je pense au Lac) ; le désir amoureux ; la nostalgie et le regret pour un amour perdu ou non réalisé (songeons à tous les poèmes consacrés à la figure d’Elvire) ; la foi et les doutes concernant l’existence et la nature de Dieu (je pense à des poèmes comme « Le Désespoir », « La Providence à l’homme », « La Prière », « La Foi »). Les critiques ont reconnu chez Lamartine les traces d’une réélaboration profonde de la pensée de son époque ; ses textes sont  très denses en termes de références à la philosophie et aux textes religieux.

Et pourtant, le poète des Méditations n’adopte jamais une attitude dogmatique, il ne se complaît jamais dans l’étalage de son érudition. En fait, les Méditations soulèvent plus de questions qu’elles ne donnent de réponses. Ainsi, le lecteur est sans cesse invité à se poser les mêmes questions qui hantent le moi poétique. Je cite des vers particulièrement poignants du « Désespoir », où le moi poétique interroge Dieu :

Quel crime avons-nous fait pour mériter de naître ?

L’insensible néant t’a-t-il demandé l’être,

Ou l’a-t-il accepté ?

Sommes-nous, ô hasard, l’œuvre de tes caprices ?

Ou plutôt, Dieu cruel, fallait-il nos supplices

Pour ta félicité[3] ?

 

Cette dimension d’interrogation métaphysique nous suggère également que le propos du poète des Méditations n’est jamais purement descriptif, même lorsque les poèmes évoquent, par ex., des paysages. La poésie, en effet, naît au moment où les éléments du monde passent à travers la  « caisse de résonance[4] » que constitue le poète – l’expression est d’A. Loiseleur. Le monde matériel acquiert de l’importance dès lors qu’il est « filtré » par l’imagination et la mémoire du moi poétique.

C’est pourquoi le lac, le vallon, les montagnes n’ont pas de valeur en soi mais ils renvoient à l’état intérieur de celui qui les contemple, à l’absence d’un être aimé ou à Dieu. Nous pouvons citer en tant qu’exemple une strophe de « Souvenir » :

C’est toi que j’entends, que je vois,

Dans le désert, dans le nuage ;

L’onde réfléchit ton image ;

Le zéphyr m’apporte ta voix[5].

Un échange constant s’établit entre extériorité et intériorité.

Lamartine, en outre, élimine presque complètement les repères spatiotemporels de ses poèmes. Le texte intitulé « Ode au lac de Bourget », conçu en 1817, devient ensuite « Le Lac de B*** » – avec des astérisques qui nous poussent encore à nous demander de quel lac il s’agit – et puis simplement « Le Lac ». Lequel ? On ne sait pas. Le lac qui surgit de la mémoire, qui existe dans les souvenirs.

Toute cette esthétique du vague déployée dans les poèmes contribue à universaliser les situations évoquées. Celles-ci ont l’air d’être hors du temps, c’est pourquoi elles deviennent de tous les temps. Et cela, malgré le fait (ou plutôt en raison du fait) que les Méditations sont fondées sur le repli sur soi du sujet lyrique. La voix qui prend la parole dans les poèmes parle constamment à la première personne. Mais le poète permet à toute une communauté de lecteurs de s’identifier à ce « je ». C’est dans cette création d’une « communauté de sentir[6] » – l’expression est à nouveau d’ A. Loiseleur – fondée sur le lyrisme que consiste la plus grande révolution de la poésie romantique et, de ce point de vue, Lamartine a été sans aucun doute l’initiateur de la révolution en France.

 

En ce qui concerne le renouveau de la langue poétique inauguré par les Méditations, je voudrais évoquer une petite anecdote. Lorsque j’ai abordé pour la première fois les Méditations poétiques de Lamartine, j’étais en première année de Master à Venise. Pour nous faire saisir la portée de nouveauté du recueil d’un point de vue linguistique, notre professeur nous a dit : songez à un texte de Giacomo Leopardi. Giacomo Leopardi est le plus grand poète du romantisme italien, et il est huit ans plus jeune que Lamartine. Si nous prenons un texte de Giacomo Leopardi datant de 1820, un lecteur italien de nos jours a du mal à le comprendre. Il nécessite d’une paraphrase.

Naturellement, cela tient aussi à l’histoire de la langue italienne, au fait que l’unification linguistique de l’Italie date d’une époque relativement récente et qu’un grand écart a longtemps existé entre la langue littéraire et la langue courante. Mais ce que notre professeur voulait que nous retenions c’était cela : que, deux cent ans après leur parution, les poèmes des Méditations sont encore parfaitement compréhensibles, parfaitement transparents (d’un point de vue strictement linguistique), même pour des étudiants étrangers.

C’est que Lamartine, pour la première fois dans l’histoire de la littérature française, choisit la langue de la conversation quotidienne pour écrire de la poésie. Il rend cette langue digne de la forme versifiée. Et celle-ci est une véritable révolution. Il faut attendre la fin du xixe siècle pour que quelque chose de comparable se produise dans la poésie italienne.

Naturellement, il faut bien préciser quelques éléments : 1. En premier lieu, il s’agit de la langue soignée parlée dans les salons de l’aristocratie que Lamartine fréquente, et non pas de la langue du menu peuple. 2. En second lieu, Les Méditations appartiennent toujours au genre de la poésie, c’est pourquoi elles ne peuvent se soustraire tout à fait à un type de langage codé parsemé, notamment, de références mythologiques. Il est évident que personne, dans la conversation, ne dirait « Le roi brillant du jour, se couchant dans sa gloire, / Descend avec lenteur de son char de victoire[7] » pour décrire le coucher du soleil.

Or, nous pouvons affirmer que Lamartine arrive à une sorte de médiation entre la langue poétique « traditionnelle », héritée du xviiie siècle, et une langue plus moderne, plus contemporaine. En effet, le lexique des Méditations est courant et la syntaxe est plutôt libre, comme elle le serait dans la conversation, de sorte que les phrases, toutes soumises qu’elles soient à la structure métrique, donnent parfois l’impression d’un discours en prose. Je cite comme exemple des vers tirés de « L’Homme » :

Mais que sert de lutter contre sa destinée ?

Que peut contre le sort la raison mutinée ?

Elle n’a comme l’œil qu’un étroit horizon.

Ne porte pas plus loin tes yeux ni ta raison :

Hors de là tout nous fuit, tout s’éteint, tout s’efface ;

Dans ce cercle borné Dieu t’a marqué ta place.

Comment ? pourquoi ? qui sait ? De ses puissantes mains

Il a laissé tomber le monde et les humains,

Comme il a dans nos champs répandu la poussière,

Ou semé dans les airs la nuit et la lumière ;

Il le sait, il suffit : l’univers est à lui,

Et nous n’avons à nous que le jour d’aujourd’hui[8] !

Il y a dans ces vers quelque chose de choquant pour le bon goût néoclassique de l’époque : une multiplication d’interrogations qui morcellent le vers (et qui trahissent l’inquiétude du moi poétique) ; des phrases qui commencent au milieu d’un vers, ce qui créé un écart entre la structure syntaxique des périodes et la structure métrique.

La liberté que Lamartine prend avec la composition de ses vers fait en sorte que les phrases s’enchaînent naturellement. Parfois, on a même l’impression que ce soient des vers comme tout le monde pourrait en faire (alors que ce n’est pas le cas, évidemment). Or, c’est Lamartine lui-même qui aime à se présenter comme un homme commun désireux de donner voix à ses émotions. Il affirme dans « Le Poète mourant », une pièce des Nouvelles méditations poétiques :

 

Je chantais, mes amis, comme l’homme respire,
Comme l’oiseau gémit, comme le vent soupire,
Comme l’eau murmure en coulant[9].

 

Cette image du poète qui improvise ses vers, Lamartine ne cessera jamais de l’entretenir. Il est intéressant, à ce propos, de lire un passage du commentaire qui accompagne la méditation « Dieu » dans l’Édition des Souscripteurs en 1849 :

J’écrivis ces vers en retournant seul à cheval de Paris à Chambéry, par de belles et longues journées de mai. Je n’avais ni papier, ni crayon, ni plume. Tout se gravait dans ma mémoire à mesure que tout sortait de mon cœur et de mon imagination. […]En arrivant, le soir, au cabaret de village où je m’arrêtais ordinairement pour passer la nuit […] je demandais une plume et du papier à mon hôtesse, et j’écrivais ce que j’avais composé dans la journée. […][10].

 

Donc, Lamartine préfère se présenter comme un poète composant sous l’emprise de l’inspiration – ce qui deviendra vite un cliché du poète romantique – plutôt que comme un artisan, un technicien du vers. Il n’empêche que les Méditations sont le fruit d’un travail formel minutieux.

La visée principale de ce travail formel, c’est la musique – ce qui projette Lamartine dans la modernité poétique. Aurélie Loiseleur a consacré une étude étoffée au concept d’ « harmonie » chez Lamartine ; elle a enquêté de manière scientifique ce qui fait le charme si difficile à définir de la poésie de Lamartine.

Il ne faut pas oublier que cette poésie s’apparente à la prière. La poésie est la forme la plus parfaite que puisse prendre le langage humain, c’est pourquoi elle est la seule digne de parler à Dieu et de Dieu. Je cite, encore une fois, « L’Homme » :

Moi seul, je t’obéis avec intelligence ;

Moi seul, je me complais dans cette obéissance ;

Je jouis de remplir en tout temps, en tout lieu,

La loi de ma nature et l’ordre de mon Dieu ;

J’adore en mes destins ta sagesse suprême,

J’aime ta volonté dans mes supplices même,

Gloire à toi ! Gloire à toi ! Frappe, anéantis-moi !

Tu n’entendras qu’un cri : Gloire à jamais à toi[11] !

 

C’est manifestement la structure d’une prière. Les répétitions créent un sens de monotonie et rendent ces vers faciles à retenir. Songeons maintenant à la dernière strophe du « Golfe de Baya » :

Ainsi tout change, ainsi tout passe ;

Ainsi nous-mêmes nous passons,

Hélas ! sans laisser plus de trace

Que cette barque où nous glissons

Sur cette mer où tout s’efface.[12]

 

Je ne vous ennuierai pas avec un décryptage des figures de son, mais ces vers sont évidemment très denses : un vrai « terrain d’entraînement » pour les stylisticiens. Il est clair que la musicalité des vers n’est pas du tout un ornement mais qu’elle participe à la création du sens. Ici, l’allitération presque obsessive du son « s » rend perceptible pour l’oreille l’idée de l’effacement, du courant de l’oubli.

À ce propos, il n’est pas inutile de rappeler qu’au xixe siècle, la poésie était lue le plus souvent à voix haute. Lamartine lui-même connaît un grand succès en déclamant ses poèmes dans les salons de la Restauration.

En définitive, qu’est-ce qui fait qu’en 2021 les Méditations ont encore un public ?

Je parle tout simplement en tant que lectrice. Ces poèmes, non pas pris singulièrement, comme c’est le cas dans les anthologies scolaires, mais plutôt dans leur enchaînement, racontent la quête existentielle d’un jeune homme animé d’une tension vers un idéal – un idéal amoureux, un idéal religieux. Dans son parcours, cet homme connaît parfois des élans d’enthousiasme ; d’autres fois, il est la proie des doutes et du désespoir.

Ses pensées et ses expériences sont exprimées dans une langue relativement simple. J’insiste là-dessus car il n’est pas du tout évident, à mon avis, qu’un lecteur commun puisse ouvrir un recueil de poèmes et comprendre immédiatement ce qui est écrit (d’un point de vue purement dénotatif, bien sûr). Même un étudiant, même un lecteur qui ne possède pas forcément des instruments critiques très développés peut s’approcher de ces textes et avoir accès au premier niveau, au premier degré du sens. Cette transparence linguistique peu répandue dans le genre poétique, au moins jusqu’au xxe siècle, constitue une invitation à la lecture.

Et pourtant, grâce au maintien de la structure métrique traditionnelle, au respect du schéma des rimes et, finalement, à un travail stylistique appuyé, les vers des Méditations sont empreints d’une musicalité qui charme l’oreille et qui ne peut laisser indifférents.

En guise de conclusion , je voudrais revenir très brièvement, juste pour ouvrir quelques pistes pour le débat, sur la question de « Lamartine romantique » en illustrant la caricature que j’ai choisie pour la première diapositive de ma présentation.

Par son tout premier recueil, Lamartine réinvente le code poétique. Et puisqu’il faut, non pas aux écrivains, mais aux critiques et aux historiens de la littérature, des courants littéraires et des initiateurs, Lamartine ne peut qu’être salué comme le père du romantisme en poésie.

Or, il faut garder à l’esprit deux éléments principaux. Le premier : Lamartine fait sa révolution sans presque en avoir conscience. Ce n’est que 30 ans après la parution des Méditations qu’il revendique son mérite et qu’il affirme :

Je suis le premier qui ait fait descendre la poésie du Parnasse, et qui ait donné à ce qu’on nommait la muse, au lieu d’une lyre à sept cordes de convention, les fibres mêmes du cœur de l’homme, touchées et émues par les innombrables frissons de l’âme et de la nature[13].

Second élément : Lamartine a toujours refusé de se laisser assimiler au courant romantique, aussi bien pour des raisons esthétiques que pour des raisons « idéologiques », pourrait-on dire, car, en littérature comme en politique, il a toujours été soucieux de garder son indépendance.

Je trouve que cette attitude de Lamartine soit bien illustrée dans cette caricature intitulée « Grand chemin de la postérité. Les littérateurs les plus remarquables de l’époque actuelle », parue en 1843. L’image représente, à la tête du cortège, Victor Hugo, qui, contrairement à son aîné, revendique très tôt le rôle de chef de file des romantiques. À la suite de Hugo, nous trouvons Théophile Gautier, Eugène Sue, Alexandre Dumas, Balzac, et toute une série d’autres auteurs plus et moins célèbres. Contrairement à ses « collègues », Lamartine est étendu sur un nuage, « livré à ses méditations politiques, poétiques et catholiques ». Naturellement, cette image d’un éloignement du monde est aussi une manière de stigmatiser l’implication du célèbre poète dans la sphère politique.  En 1843, Lamartine est désormais un député d’assez longue date qui a, depuis peu, rejoint les rangs des opposants à la Monarchie de Juillet. Or, l’association des deux activités, la poésie et l’action, ne cessera jamais de lui être reprochée, et la renommée de Lamartine en tant que poète empêchera longtemps le député d’être pris au sérieux. Mais, pour en revenir à la littérature, cette caricature illustre également bien le fait que Lamartine ne se place pas parmi les militants de la « bataille » romantique. Plus âgé que les autres auteurs représentés, il se tient toujours à l’écart, refusant d’être assimilé à telle ou telle école littéraire – à une époque (les années 1820-1830) où il est essentiel de choisir un camp, de se ranger du côté soit des classiques, soit des romantiques.

 

[1]. Lettre de Lamartine à Aymon de Virieu du 23 mars 1820, dans Correspondance d’Alphonse de Lamartine. Deuxième série (1807-1829), textes réunis, classés et annotés par Christian Croisille avec la collaboration de Marie-Renée Morin, Paris, Honoré Champion, coll. Textes de littérature moderne et contemporaine, 5 vol., 2004-2007, p. 79.

[2]. « Avertissement de l’Éditeur » de la première édition des Méditations poétiques, dans Alphonse de Lamartine, Avertissements, préfaces et propos sur la poésie et la littérature, textes réunis et présentés par Christian Croisille, Paris, Honoré Champion, coll. Textes de littérature moderne et contemporaine, 2009, p. 22.

[3]. « Le Désespoir », Méditations poétiques, dans Alphonse de Lamartine, Méditations poétiques. Nouvelles méditations poétiques, édition établie, présentée et annotée par Aurélie Loiseleur, Paris, Le Livre de Poche, coll. Classiques, 2006, p. 111-112.

[4]. Aurélie Loiseleur, « Préface », dans ibid., p. 10.

[5]. « Souvenir », Méditations poétiques, dans ibid., p. 122-123.

[6]. Aurélie Loiseleur, « Préface », dans ibid., p. 12.

[7]. « La Prière », Méditations poétiques, dans ibid., p. 170.

[8]. « L’Homme », Méditations poétiques [1820], dans ibid, p. 78.

[9]. « Le Poète mourant », Nouvelles méditations poétiques, dans ibid., p. 147.

[10]. Commentaire à « Dieu », Méditations poétiques, dans ibid., p. 237-238.

[11]. « L’Homme », Méditations poétiques, dans ibid., p. 85-86.

[12].  « Le Golfe de Baya, près de Naples », Méditations poétiques, dans ibid., p. 201.

[13]. « Première Préface des Méditations » [1849], dans Alphonse de Lamartine, Avertissements, préfaces et propos sur la poésie et la littérature, éd. cit., p. 145.