Académie de Mâcon / Exposition Par 4 chemins…

Les activités au sein de l'Académie de Mâcon

Exposition Par 4 chemins…

13/06/2022 au 26/06/2022

C’est l’histoire d’une rencontre entre 4 artistes, femmes et mâconnaises, qui croisent leurs 4 chemins au mois de Juin dans le cadre d’une exposition à l’Envoûtée.
Avec Elisabeth Curnow, Martine Chantereau, Céline Passerieu, Yvanne de Coligny.
Ouverture du mardi au dimanche de 15 h à 20 h – le samedi de 10h à 20 h – Entrée Libre.
Angélique Mauillon donnera un récital de harpe baroque le 22 juin à 20 h, à l’Envoûtée.

Par 4 chemins…
Elisabeth Curnow : Parcours… Où il est question de jeux de plots, de claveaux, de fenestrons, de balises et de dédales. On chemine dans les constructions, on pose des repères – outils pour appréhender le paysage, ne pas de perdre. On travaille une forme qui s’est imposée comme une évidence, et qui va peut-être permettre que des choses soient dites à notre insu. N’étant plus dans l’image on laisse s’exprimer le signe. Plus loin, on entre dans le labyrinthe, sans savoir si on en sortira, c’est le jeu.

Martine Chantereau : Pour moi, dessin et peintre, abstraction et figuration n’ont pas de frontières entre eux. En dessin, souvent, je m’exprime à partir de la réalité ou de l’histoire de l’art, et décolle aussitôt vers un monde parallèle en mêlant volontiers les époques. Je peins pour le plaisir des couleurs entre elles, décollant là aussi de toute idée de réalité. Allier dessin et peinture est un nouveau défi.

Céline Passerieu : Mon travail est axé sur nos individualités face aux réseaux sociaux. Les identités que nous créons, les mythologies de nos quotidiens sans cesse exposées et rejouées jusqu’à la perte de l’identité dans la multitude de nos doubles. Je travaille avec différentes techniques comme l’aquarelle, le posca, le micron, le collage et  spray, et le numérique… Les personnes que je choisis sont issues de ces réseaux, des influenceuses y apparaissent, des amis se mettent en scène… Mes images mettent souvent en scène la figure féminine.

Yvanne de Coligny : Au tout début, il y a un fragment de nature, une nature observée, une vie lente, puissante, frappante… Ensuite vient le geste, parfois répétitif, patient, cyclique, qui brode la dentelle d’une nature épouvantée, réinventée, parfois brisée, et contenue dans des formes géométriques et rigides, mais qui s’en échappe, libre. Ces formes concentriques évoquent-elles la volonté humaine de s’approprier une nature sauvage ? et cette « échappée belle », cette impression que les formes se répandent au-delà des formes, cette sensation d’infini… est-elle l’indice d’une nature puissante qui reprend ses droits ?